Autant le dire, les 2100 mètres PJC du Jockey Club (peut-être que la distance va changer…) n’ont pas convenu à ce pensionnaire de Nicolas Clément. Mieux vaut le racheter sur le mile du Prix Jean Prat (groupe 1 – 400.000 € - 3 ans) ce lundi 14 juillet sur l’hippodrome des Princes de Condé.
Un air de Jockey Club plane sur le Prix Jean Prat. Le dernier classique de la saison réservé à la génération des trois ans sur le mile sert en général de « petite » consolante au Derby français, ou bien réunit quelques spécialistes de la distance. Prestige Vendôme (1 - Thierry Thulliez) rentre dans les deux catégories. Il a trouvé le temps long dans le Prix du Jockey Club (revoir la course). Le mile c'est davantage son sport, comme le prouve son premier accessit dans la dernière édition de la Poule d'Essai des Poulains (revoir la course) derrière Karakontie. Ce frère utérin de Style Vendôme, quatrième de cette épreuve l'an passé, devrait donc se montrer à son avantage, et offrir à son mentor un nouveau « Jean Prat » », après son triomphe en 2006 avec Stormy River.
Charm Spirit (3 - Olivier Peslier) a fait preuve de beaucoup de résistance pour rafler la mise dans le Prix Paul de Moussac (revoir la course). Même s'il est moins fiable que le fils d'Invincible Spirit sur 1600 mètres, il ne manque pas de punch. Freddy Head, qui a inscrit son nom en lettres d'or dans cette course avec Tamayus en 2008, en attend une bonne prestation, même si son élève retrouve sur sa route Shifting Power (5 - Richard Hughes), qui l'a devancé dans les 2000 Guinées à Newmarket (revoir la course). Ce protégé de Richard Hannon a ensuite confirmé en se classant deuxième des 2000 Guinées irlandaises (revoir la course). Ses débuts français sont à suivre, comme ceux de son compatriote Yuften (6 - Andrea Atzeni), lauréat sur le mile outre Manche. N'oublions pas que le Royaume-Uni n'est autre que le tenant de la couronne avec Havanna Gold.
Muwaary (2 - Paul Hanagan), qu'on a pu admirer dans la Poule d'Essai des Poulains, Calling Out (4 - Antoine Hamelin) et La Hoguette (7 - Grégory Benoist), seule femelle du lot, viendront ensuite.