Epreuve traditionnelle du premier jour de mai, le Prix du Muguet (G.II) réunit quelques-uns des bons milers du moment. L’occasion pour Ervedya, meilleure pouliche de 3 ans l’an passé sur cette distance, d’effectuer son retour à la compétition.
Quasiment un an après son sacre dans la Poule d’Essai des Pouliches (G.I), Ervedya (1 – Christophe Soumillon) se
présente au départ ce dimanche forte de deux autres titres au plus haut niveau,
les Coronation Stakes à Ascot et le Prix du Moulin de Longchamp. Absente depuis cette dernière victoire,
Jean-Claude Rouget indiquait récemment : « Certes elle est sur la brèche depuis l’âge de 2 ans mais, elle
montre le matin qu’elle est toujours aussi bien sur le plan physique que
mental. » Un bon classement permettrait d’envisager sereinement sa
campagne estivale des deux côtés de la Manche.
Seul autre lauréat de groupe I au départ (Critérium
de Saint-Cloud à l’âge de 2 ans), Epicuris
(3 – Thierry Thulliez) vient d’effectuer sa reprise de contact dans le Prix Jacques Laffitte (listed) à
Maisons-Laffitte après 8 mois d’absence et une castration. Devancé à la fin par
Sussudio après avoir animé comme il
aime à le faire, le protégé de Christiane Head-Maarek devrait afficher des
progrès.
Derrière ce tandem, la ligne du Prix Edmond Blanc (G.III) le 3 avril demeure une référence. Déclaré non-partant ce jour-là en raison du terrain trop lourd, Mr Owen (7 – Umberto Rispoli) devrait cette fois être de la partie même si François Rohaut « espère qu’il ne va pas trop pleuvoir d’ici à dimanche. » Et d’ajouter : « Il faut qu’il fasse une rentrée, sinon sa saison serait en difficulté. On va voir ce qu’il est capable de faire face aux meilleurs chevaux de 1.600 mètres en France. » Maimara (9 – Grégory Benoist) avait alors saisi l’opportunité pour enlever le deuxième groupe III de sa carrière et devancer Stillman (8 – Cristian Demuro), à la plus grande joie de Grégory Benoist : « On avait un peu peur qu’elle ne manque de condition mais la pluie a été un avantage et elle n’a finalement manqué de rien. Je pense qu’elle peut faire encore un peu mieux que cela, ne cessant de progresser. Il faudra la suivre dans les groupes I. »
Envisagé un temps au départ du Prix Ganay, Vadamos (2 – Pierre-Charles Boudot) s’aligne finalement ici après avoir échoué dans la Dubai World Cup et essaiera de brouiller les cartes, à l’instar du britannique Sovereign Debt (6 – Christopher-Denis Hayes), assez régulier dans l’ensemble et en condition avancée.