Voici dix chevaux à suivre durant le meeting de Pau.
Argentier (H6) (Eric
Leray)
Cet élève d'Eric Leray a fait sensation l'hiver dernier dans les Pyrénées.
Après avoir joué de malchance lors de sa première sortie du meeting, où il n'a
pu éviter la chute, il a ensuite remporté deux courses et pris une troisième
place dans un Quinté+, terminant tout près d'un certain Kelthomas. Adepte du
terrain lourd, il est à suivre d'entrée de jeu, en steeple, comme en haie.
Caboy (H4) (Eric Leray)
Vainqueur dès ses débuts en obstacle, en juin, il a été mis au repos et a
été arrêté lors de sa rentrée, le 23 novembre à Auteuil. Estimé par son mentor,
ce bon sauteur, à l'aise en terrain lourd, aura monté en condition après cette
reprise de contact et devrait réaliser un bon hiver.
Clarice (F4) (Hector
de Lageneste)
Cette nièce du bon Isidore Ranson (13 victoires) est encore peu expérimenté,
car tardive, mais elle a dévoilé un potentiel intéressant. Troisième à Toulouse
pour ses débuts en haies, elle a ensuite confirmé par une prometteuse deuxième
place à Enghien. Il ne fait aucun doute que cette AQPS devrait ouvrir son
palmarès dans les prochains jours. En digne fille d'Asatarabad, le terrain
lourd ne devrait pas la déranger. Elle pourrait participer au Prix du Nebouzan le 6 décembre.
Polie Gane (F4) (Christophe Cheminaud)
Après avoir remporté les trois premières courses de sa carrière, en province,
elle n'a pas démérité en région parisienne au second semestre, sans être toujours
très chanceuse. Dotée d'évidents moyens, elle est aussi à l'aise en steeple qu'en
haie et devrait renouer avec la victoire durant le meeting. Elle participe au
Prix de Comminges, ce samedi 3 décembre.
Nombe (H3) (Xavier Thomas Demeaulte)
Après trois sorties honorables en plat, ce fils de King's Best a été dirigé
sur les obstacles, où il a tout de suite montré sa qualité puis qu'il s'est
classé deuxième du Prix Finot. Ensuite,
il n'a pas démérité dans le Prix Mid
Dancer, où il terminait quatrième. À Pau, il devrait trouver son jour dans
des lots à sa portée.
Orange Run (H8)
(Jérôme-Didier Marion)
Il s'est produit deux fois sur l'hippodrome du Pont-Long l'hiver dernier et
s'est emparé d'un accessit à chaque fois. Absent depuis début mai, il s'est
classé sixième du Quinté+ du 6 novembre lors de sa rentrée avant de terminer
douzième de celui du 19 novembre. Performant en terrain lourd, il ne devrait
pas à avoir de mal à renouer avec les bonnes performances.
Manitopix (F5)
(Jean-Pierre Daireaux)
Révélée sur les obstacles durant l'hiver 2014/2015 où elle a pris quatre
places en autant de sorties, cette jument de race anglo-arabe a confirmé l'année
suivante en s'imposant à deux reprises avant de s'imposer à Enghien, début
mars. Plus revue ensuite jusqu'au 23 octobre, elle a désormais deux parcours dans
les jambes, ce qui peut lui permettre de se mettre en évidence dès le 3
décembre, dans le Prix du Béarn.
Max do Brazil (H4)
(Arnaud Chaillé-Chaillé)
Il a débuté sa carrière par deux victoires sur l'hippodrome de Pau avant de
vainement tenter sa chance à Auteuil. Au second semestre, il s'est emparer de
deux accessits dans des gros handicaps, à Enghien, puis sur la bute Mortemart. De
retour sur sa piste de prédilection, il est capable de remporter l'un des
événements de l'hiver.
Golden Chop (H8)
(Alain Chopard)
Il ne s'est plus produit à Pau depuis janvier 2013 mais, en sept sorties
sur cette piste, il compte six places. Ses trois parcours de l'automne lui
auront permis de monter en condition et d'aborder le meeting palois en étant
compétitif. Pris à des valeurs intéressantes, en steeple, comme en haies, il ne
devrait pas avoir de mal à se mettre en évidence. Il est déclaré partant dans
le Prix de Pardies, le 3 décembre.
Achour (H5)
(François-Marie Cottin)
Il a débuté le meeting 2015/2016 par une bonne deuxième place derrière
Onsaitjamais avant de « tomber » sur l'excellent Al Bucq dans le Prix Albert deTaillac et a terminé par
une cinquième place dans la Grande Course
de Haies. Absent du 21 mai au 25 octobre, il a réalisé deux parcours de
remise en jambes discrets avant de montrer du mieux dans le Prix François de Ganay (6e).
Désormais proche de son meilleur niveau, il faudra lui faire confiance dès le Prix Alain du Breil, le 6 décembre.