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Grand Prix de France (Gr.I) : Une édition de gala

Considéré à juste titre comme la revanche du Grand Prix d’Amérique (Gr.I), le Grand Prix de France 2019 s’annonce passionnant, et ce en dépit du faible nombre de partants (11). Les principaux favoris, dont la championne de Jean-Michel Bazire, Bélina Josselyn, ont tous hérité de numéros favorables derrière l’autostart. Tous les ingrédients semblent donc réunis pour vivre un grand moment de sport !

Récente lauréate du Grand Prix d’Amérique (Gr.I), à l’issue d’une superbe fin de course, la protégée de l’incontournable Jean-Michel Bazire, Bélina Josselyn (1- J.-M. Bazire), sera de nouveau en piste, dimanche sur la cendrée de Vincennes, à l’occasion du Grand Prix de France, groupe I disputé sur les 2.100 mètres de la grande piste, avec départ à l’autostart. Une épreuve dont elle est la tenante du titre. Si elle se sort de son numéro piège (1) derrière la voiture, la fille de Love You a largement les moyens de conserver sa couronne et de marcher sur les traces de Moni Maker, lauréate de cette épreuve en 1999, deux semaines après s’être imposée dans le championnat du monde des trotteurs. Le maître entraîneur pourra également compter sur Looking Superb (10- A. Abrivard), étonnant deuxième du Grand Prix d’Amérique (Gr.I), et Davidson du Pont (9- F. Ouvrie), qui s’affirme au fil du temps comme l’un des meilleurs trotteurs du monde. Absent l’an passé, Readly Express (5- B. Goop), qui vient de remarquablement se comporter dans le Grand Prix d’Amérique (Gr.I), peut aussi finir sur la plus haute marche du podium, tout comme le crack Bold Eagle (6- F. Nivard), lauréat de cette même épreuve en 2017 et deuxième l’an passé. Troisième du Grand Prix de Bourgogne (Gr.II) sur le tracé qui nous intéresse, Uza Josselyn (2- G. Gelormini) est loin d’être hors d’affaire pour les premières places comme l’explique son entraîneur René Aebischer : « On ne peut rêver un meilleur numéro. La jument est extra depuis le Prix d'Amérique. Elle a obtenu une allocation, ce qui est déjà magnifique sur les 2.700 mètres au plus haut niveau. Tout se présente bien. » Vainqueur du Championnat Européen des 5 Ans (Gr.I), l’automne dernier à Vincennes, Dijon (7- r. Derieux), qui dispose d’une très belle vitesse de base, est un trouble-fête en puissance, d’autant qu’il sera déferré des quatre pieds pour l’occasion. Son mentor Romain Derieux ajoute : « Dans le Prix du Luxembourg, on a été obligé de faire un petit effort dans le bas avec ce numéro 7 à l'autostart. C'est peut-être ce qui nous coûte la deuxième place mais on est battus par deux bons chevaux. On va essayer de venir finir prendre une bonne place dans le Prix de France ce dimanche. Je pense qu'il avait besoin d'une course dans le Luxembourg et il devrait avoir monté là-dessus. » Traders (3- Y. Lebourgeois), qu’il ne faut surtout pas condamner sur son échec dans le Grand Prix d’Amérique (Gr.I), n’est pas hors d’affaire pour un accessit. En revanche, la tâche s’annonce plus délicate pour Valko Jenilat (4- F. Lagadeuc), Billie de Montfort (8- E. Raffin), et Hard Times (11- M.-T. Gundersen), qui semblent s’attaquer à trop forte partie.