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Mots clés : Trot - Intemporel - France

Pierre Vercruysse, champion du monde : "Un rêve de gosse qui se réalise"

A l’issue d’une semaine effrénée, Pierre Vercruysse, a offert à la France le titre de Champion du Monde des drivers le 15 juin dernier. Une consécration pour l’un de nos plus sympathiques professionnels du trot qui, à cinquante ans, décroche peut-être le plus beau trophée de sa carrière.

- Comment avez-vous été contacté pour représenter la France au Championnat du Monde des drivers, Pierre ?
«Un concours de circonstances, comme souvent dans ma vie professionnelle. Généralement, ce sont les têtes de liste du trot français qui sont investis. Au départ, ce devait être Franck Nivard qui aurait dû être mandaté, mais il avait une importante réunion à Vincennes à honorer qui chevauchait une des étapes en province. Il a donc décliné l'invitation. J'avais déjà participé au Championnat d'Europe des drivers, me classant quatrième, ce qui m'autorisait à porte ma candidature pour porter nos couleurs dans ce circuit. Après ce forfait, j'ai été choisi. C'était une grande fierté. »

 Les douze "ambassadeurs" du trot posant pour la postérité

- Comment avez-vous vécu cette succession de courses ?
«Sereinement. Notre métier est jalonné de déplacements incessants, alors, juste cinq jours de courses... Je n'étais donc pas déstabilisé. En 2001, j'avais conclu quatrième de ce championnat, et depuis, j'ai accumulé les titres dans différents circuits internationaux au trot. J'avais l'habitude.»
- Qui redoutiez-vous le plus comme drivers ?
«Nous étions douze au total. Je craignais en priorité l'italien Enrico Bellei et le suédois Bjorn Goop, car ils connaissaient bien les pistes françaises. Finalement, j'en suis venu à bout. J'ai remporté quatre épreuves, et pris plusieurs accessits, qui m'ont permis de m'assurer la victoire dès le jeudi 13 juin, à Mauquenchy. C'était grisant. »
- Est-ce votre première participation dans ce championnat ?
«Non, j'avais conclu quatrième de l'édition 2001. Je m'impose en 2013. C'est un rêve de gosse qui se réalise, vraiment. »
- Quel a été votre moment préféré durant cette folle parenthèse ?
«La finale de samedi. Même si j'étais déjà champion sur le papier, il fallait attendre pour recevoir le trophée, magnifique du reste. J'ai été aveuglé par les flashs des photographes, puis ravi de l'enthousiasme du public. Ce ne sont pas des instants que je vis souvent. J'ai posé devant l'objectif avec Emmanuel Petit, qui est lui aussi champion du monde, mais de football. Finalement, quand j'y réfléchis, nous faisons partie du même club.»

 Emmanuel Petit et de Pierre Vercruysse : deux champions du monde côte à côte

- Vous appréciez de participer à de tels challenges, n'est-ce pas ?
«J'adore ! Il ne faut pas que l'on reste cantonné dans notre microcosme franco-français. Divers challenges existent de par le monde. J'ai fait des rencontres constructives, avec des personnes ayant une vision des choses différente de notre métier. J'ai beaucoup appris. Mais dans le trot français, on a un peu de mal à s'ouvrir. Nous sommes trop chauvins. »
- Ce titre a-t-il changé quelques chose ?
«Une notoriété accrue. J'ai été invité à plusieurs émissions de radio, on me sollicite beaucoup plus. C'est très agréable. »
- Vous rempilez l'année prochaine ?
«Bien sûr ! Le champion de l'année précédente est appelé en priorité. »
- 2013 est l'année de vos cinquante ans. Comment la qualifieriez-vous ?
«Celle de la reconnaissance. J'ai réalisé une belle année, j'ai vécu de beaux moments de trot et de sport. Ce titre est l'un des plus importants, si ce n'est le plus important de ma carrière. Mais je suis bien placé pour savoir que les phases, bonnes ou mauvaises, ne se répètent pas forcément. Il faut profiter, sans trop se poser de questions. »

Laurent Notarianni, 21/06/2013 15:47:00
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