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Vers deux doublés de Robert Bi ?

Contraint et forcé de faire l'impasse sur une grosse partie de l'hiver (dont le Prix d'Amérique, qui représentait son objectif avoué), Robert Bi (n°4 - R. Bakker) était attendu de pied ferme par les parieurs dès son retour en piste. Parti "couru" dans le Prix de New-York, le représentant de Paul Hagoort a parfaitement assumé son statut de favori, s'imposant, certes du minimum, mais dans un style des plus corrects, compte tenu du fait qu'il effectuait une rentrée. Et même s'il n'a pas forcément été aussi étincelant que par le passé, le rejeton de Toss Out a assuré l'essentiel. Samedi, le lauréat de l'édition 2014 du Grand Prix de l'UET remettra son titre en jeu sur une distance qu'il apprécie (le mile), pour pourquoi pas succèder une nouvelle fois à quelques grands noms du trotting français, tels que Timoko (2013), Rapide Lebel (2012), Jag de Bellouet (2005 et 2006), Général du Lupn (2003/2004) et autre Général du Pommeau (2002), sans oublier Coktail Jet (lauréat en 1995 et 1996). Il tentera également de réaliser un doublé que seul Napoléon Bar (2014) a réussi ces vingt-cinq dernières années ! Nanti du numéro 4 derrière la voiture, il sera logiquement très plébiscité...

> Des "frenchies" aux dents longues

De retour de Scandinavie, Un Mec d'Héripré (n°6 - J-M. Bazire) et Univers de Pan (n°1 - Ph. Daugeard) auront toutefois de réelles ambitions. Si le pensionnaire de Fabrice Souloy n'a pu que constater les dégâts face à Your Highness et Nuncio dans le Grand Prix d'Oslo, il n'avait pas démérité à Solvalla, dans l'Elitloppet, remportant sa batterie au nez et à la barbe du champion de Stefan Melander, avant de devoir s'incliner, avec les honneurs, dans la finale. Battu du minimum dans le Kymi Grand Prix, par l'excellent Trebol, le beau cheval noir de Philippe Daugeard semble actuellement recouvrer toutes ses sensations... Une secode jeunesse qu'Aladin d'Ecajeul (n°5 - E. Raffin) semble aussi retrouver pleinement, comme en atteste sa récente troisième place dans le Prix de New York. "Il retravaille comme lorsqu'il était au top et avale les lignes droites à la maison", a d'ailleurs pu déclarer Sébastien Guarato, dont le bel alezan s'annonce une nouvelle fois redoutable...