Plat
Ce qu'il faut savoir
Les conditions de course
Chaque épreuve est
soumise à des conditions d'accès. Il est capital de s'y référer. Ces conditions
stipulent, systématiquement :
- l'hippodrome
- la
distance empruntée
- la
race (Pur Sang, Autre Que Pur Sang Anglais, Arabe, Anglo-Arabe)
- l'âge
des chevaux invités à y participer
- le
sexe (mâles et/(ou) hongres, femelles
- le
niveau de valeur (parfois)
- Presque
tout au long de l'année, les 2 ans ne courent qu'entre eux.
Pour les 3 ans, la saison se scinde en deux. Jusqu'à l'été, ils courent entre
eux. A partir de juillet/août, les 3 ans peuvent affronter leurs aînés, avec
des avantages au poids.
Il existe un programme réservé aux seuls 4 ans.
Beaucoup d'épreuves, surtout chez les 2 et 3 ans, sont réservées à un sexe
déterminé. Dans les courses ouvertes aux différents sexes, les pouliches (ou
juments) disposent d'un avantage au poids de trois livres (un kilo et demi).
Les
distances
Elles varient selon
les aptitudes des chevaux qui sont classés par famille
- 1.000 mètres et 1.100 mètres. Ce
sont les courses de sprinters
- 1.200 mètres à 1.400 mètres. Ce
sont les courses de flyers
- 1.600 mètres à 1.800 mètres. On
les appelle courses de milers
- Entre
1.800 et 2.400
mètres, on parle de distances intermédiaires
- 2.400 mètres est
considérée comme la distance classique
- Au
delà de 2.400
mètres, on parle de course de tenue pour stayers
Pour les 2 ans, il n'est pas possible de faire cet échantillonnage car
l'éventail des distances se cantonne entre 800 et 2.000 mètres, avec un
rallongement progressif de la distance au fur et à mesure que l'on avance dans
l'année.
Les
catégories de course
Il existe des réunions (ou courses) dites
P.M.U et d'autres baptisées P.M.H. Les premières sont l'objet d'enjeux
nationaux, pouvant être collectés dans tous les points ou réseaux PMU (minitel,
téléphone, internet, télévision interactive). Sur les réunions PMH, on ne peut
jouer que si l'on est présent sur l'hippodrome. Les courses ont une raison
d'être sportive, l'objectif étant de sélectionner, dans un premier temps, les
meilleurs éléments de chaque génération sur des distances type. Une fois cette
sélection opérée par tranche d'âge, il convient ensuite de confronter les
meilleurs éléments des différentes promotions, sur ces différentes distances.
De
la base vers les sommets
Pour les 2 et 3 ans,
de nombreuses courses sont « à condition » selon la pyramide suivante, allant
de bas en haut : G>F>E>D>B
Course PMU G (allocations allant de 19.000 à 21.000 euros) S'adresse aux
chevaux n'ayant jamais couru (inédits)
Course PMH G (allocations inférieures à 13.000 euros) S'adresse aux chevaux
n'ayant jamais gagné Course PMU F (allocations allant de 19.000 à 21.000 euros)
S'adresse aux chevaux ayant couru ou inédits mais n'ayant jamais gagné
Course PMH F (allocations allant de 14.000 à 21.000 euros) S'adresse aux
chevaux n'ayant jamais gagné une course F. Les chevaux ayant reçu, depuis 6
mois, une allocation de 5.500 euros portent 2 kilos supplémentaires
Course E (allocations de 22.000 euros) Les chevaux doivent avoir couru au moins
trois fois mais pas, depuis trois mois, gagné une course E. Surcharges d'un
kilo par 3.500 euros en victoires et places depuis neuf mois
Course D (allocations de 23.000 à 28.000 euros) Les chevaux doivent avoir couru
mais pas gagné
- une
course B, depuis un an
- trois
courses, depuis six mois (excepté réclamers)
- une
course D, depuis trois mois
Quand un cheval n'a pas, depuis six mois, gagné 8.000 euros (en victoires et
places), il bénéficie de trois livres de décharge (1,5 kg) et de six livres (3
kgs) s'il n'a pas gagné 4.500 euros.
Course B (allocations de 29.000 à 34.000 euros) Les chevaux ne doivent pas
avoir, depuis un an, gagné une Listed Race ni, depuis trois mois, une course B.
Surcharges appliquées : + 2 kgs pour tout gagnant d'une course B depuis 6 mois
ou classé 2e d'une Listed Race. Décharges : - 3 livres (1,5 kg) pour chevaux n'ayant
jamais gagné et - 6 livres
(3 kgs) pour les débutants.
En remontant la hiérarchie, on trouve ensuite
- Course
A (allocations de 37.000 à 57.000 euros)
- Listed
Race (allocations de 52.000 à 122.000 euros)
- Groupe
III (allocations de 80.000 euros) Il en existe 56 en France
- Groupe
II (allocations de 130.000 euros) Il en existe 28 en France
- Groupe
I (allocations de 250.000 à 2.000.000 euros) Il en existe 26 en France. On
est alors au sommet de la pyramide.
Les
autres courses
Les réclamers
Dans ces épreuves, les chevaux sont mis aux enchères, après la course et au
plus offrant, selon le principe de bulletins secrets déposés dans une urne.
Chaque cheval porte un poids qui est fonction de sa mise à prix, fixée par son
entourage.
Les handicaps
Le principe de ces épreuves est d'égaliser les chances des différents
concurrents , en leur attribuant des poids différents, selon leurs performances
passées et leur supposée qualité. Dans une écrasante majorité, les paris à la
carte, tiercé/quarté+/quinté+, sont proposés dans les courses à handicaps. La
règle d'usage, dans le plat, veut qu'un kilo, de plus ou de moins, corresponde
à un avantage ou une pénalisation d'une longueur.
Le poids porté par chaque cheval est la résultante de la valeur (estimée en
kilos par le service des handicapeurs) à laquelle s'ajoute ou se retranche la
référence de la course du jour. Pour qu'un cheval ait une valeur dans un
handicap, il doit avoir couru au moins trois fois.
Exemple A
La valeur la plus basse de tous les chevaux engagés est de 35 kilos et la
valeur la plus élevée de 43 kilos. S'il est appliqué une référence + 15, le
poids minimal sera de 35 + 15 = 50 kilos, et le poids maximal de 43 + 15 = 58
kilos. Par contre, s'il est appliqué uen référence de +17, le poids minimal
passera à 52 kilos et le poids maximal à 60 kilos.
Exemple B
La valeur la plus basse de tous les chevaux engagés est de 25 kilos et la
valeur la plus élevée de 35 kilos. S'il est appliqué une référence de +25, le
poids minimal sera de 25 + 25 = 50 kilos et le poids maximal de 35 + 25 = 60
kilos. Si la référence est de +27, le poids mini est de 52 et le poids maxi
passe à 62 kilos. Ainsi un même cheval, de valeur 35, engagé dans deux
handicaps dont la référence respective est de + 15 ou de + 25 portera dans le
premier cas : 35 + 15 = 50 kilos. Dans le deuxième cas : 35 + 25 = 60 kilos. Le
handicapeur choisit donc sa référence en fonction de la valeur des
compétiteurs. Plus la référence est élevée, plus le lot des chevaux engagés est
modeste. A l'inverse, plus elle est basse, plus la course est relevée.
Double référence
Dans les handicaps ouverts aux chevaux de 3 ans et au-dessus, une double
référence est appliquée pour tenir compte des écarts de poids pour âge. Le
premier chiffre indique la référence des 3 ans et la seconde celle des 4 ans et
plus. Le poids pour sexe n´intervient pas dans la référence car il est
incorporé préalablement dans la valeur fixée par la commission des
handicapeurs. Après une victoire dans un handicap, une pénalisation est
systématiquement appliquée par le handicapeur, selon la facilité de la victoire
et le montant de l'allocation gagnée. La pénalisation est, en général, de
l'ordre de une à quatre livres dans un « petit » handicap et de deux kilos à
quatre kilos dans un handicap quinté+ où les allocations sont, en moyenne, deux
fois plus importantes.
Les courses à décharges
Ce sont des épreuves où certaines catégories de jockeys bénéficient de décharges
(apprentis, jeunes jockeys de moins de 25 ans).
Dans les courses à conditions, dotées de moins de 34.000 euros, le jeune jockey
ou apprenti bénéficie d'une décharge de :
- 2,5
kilos jusqu'à sa 39e victoire
- 1,5
kilo de sa 40° à 69° victoire.
Un kilo de décharge supplémentaire est attribué à l'apprenti s'il monte pour
son maître d'apprentissage
Dans les handicaps inférieurs à 26.000 euros ou les deuxièmes
De nombreux entraîneurs font appel à des jockeys à décharge, cet avantage de
poids ayant une incidence évidente sur le résultat final, notamment dans
certaines catégories de courses (petits handicaps, réclamers notamment).
épreuves des handicaps divisés, le jeune jockey ou apprenti bénéficie d'une
décharge de :
- 1,5
kilo jusqu'à sa 39° victoire (+ 1 kilo s'il monte pour son maître
d'apprentissage)
- 1
kilo de sa 40° à 69° victoire s'il monte pour son maître d'apprentissage
Les préliminaires du Papier
- Lire
les conditions de course avec la plus grande attention. L'épreuve est-elle
ouverte ou fermée ? Il y a t-il des décharges ? Est-ce un handicap ?
- Consulter
la liste des partants et leurs gains. En plat, ne sont comptabilisés que
les sommes gagnées en victoires. Un cheval peut avoir gagné beaucoup plus
d'argent que ne l'indique la colonne gains, s'il a été placé à de très
nombreuses reprises
- Consulter
la liste des entraîneurs et les statistiques les concernant, pour
appréhender leur réussite générale sur les douze derniers mois et leur
forme récente
- Consulter
la liste des jockeys et les statistiques les concernant, pour appréhender
leur réussite générale sur les douze derniers mois et leur forme récente
- Tenir
compte des numéros de corde car sur certains parcours et selon les époques
de l'année, des petits numéros sont plus favorables que les gros numéros.
Exemples : à Longchamp, quand le terrain est bon et que la lice est à
zéro, il faut impérativement privilégier les numéros de corde les plus
petits. A l'inverse, à Saint-Cloud quand le terrain est lourd, en début et
fin d'année, il faut plutôt privilégier les numéros de corde les plus
importants.
Les performances et les lignes
- Une
performance s'apprécie par le classement du cheval, en tenant compte de la
qualité de l'opposition, du commentaire réalisé par les journalistes
de Tiercé Magazine et de la caractéristique de la course (valeur nominale,
distance, hippodrome, nombre de partants, jockey, état du terrain, cote
finale) ainsi que des distances à l'arrivée, voire du chrono de l'épreuve.
- Si
plusieurs chevaux se retrouvant dans la course du jour ont déjà couru
ensemble, il convient d'analyser la fiabilité de la ligne en question. Les
conditions de poids, de distance, de terrain, de jockey, d'expérience et
d'hippodrome sont-elles les mêmes ?
- La
régularité d'un cheval est également à prendre en compte (voir résumé de
carrière et de performances). Un sujet sur la « montante », c'est à dire
améliorant son classement d'une sortie sur l'autre, est à surveiller
de près. Dans ce cas, on ne connaît pas en effet ses limites.
- Accorder
une importance aux lieux où se sont déroulées les courses de chaque cheval
(hippodromes parisiens ou provinciaux) et si le cheval monte ou descend de
catégorie (voir le nominal de l'épreuve).
- S'il
y a beaucoup de partants dans la course, essayez de repérer les chevaux
qui ont déjà réussi dans des lots fournis.
- Dans
les handicaps, privilégiez les chevaux soit déjà expérimentés (et ayant
fait leurs preuves), soit les débutants (car ils peuvent être pris à un
poids inférieur à leur valeur réelle).
- Un
cheval restant sur une victoire dans un handicap peut toujours étonner la
fois suivante, toujours dans un handicap ; et ce malgré la surcharge dont
il a été l'objet
- Repérez
les chevaux qui sont partis favoris lors de leurs deux dernières sorties.
- Pour
les courses à conditions, consulter les valeurs officielles des chevaux
données par les handicapeurs, en tenant compte des dates auxquelles elles
ont été arrêtées (pour juger de leur fiabilité).
- Regarder
l'intervalle temps écoulé entre la dernière course et la course du jour.
- Dans
les courses à réclamer, à chaque fois qu'un cheval est proposé à un prix
d'adjudication en baisse, se méfier (il descend de catégorie).
Les compléments d'analyse
- Les
origines des chevaux. Elles jouent un rôle primordial dans les courses
d'inédits. Il faut connaître, en conséquence, la généalogie des
compétiteurs. Si ce n'est pas le cas, faire confiance aux pronostiqueurs
qui, eux, disposent de cette culture.
- Les
statistiques. On peut effectuer de nombreux classements selon plusieurs
critères, afin d'obtenir une hiérarchie ou d'aider à la prise de décision.
- Les
changements intervenus : œillères ou non, jockey, distance, entraîneur. La
forme saisonnière. Regarder si le cheval s'est illustré à pareille époque
l'année passée.
- A
gains égaux, privilégier les chevaux les plus jeunes si la course regroupe
plusieurs générations.
Questions de pistes
- Piste
en sable fibré (PSF). Ces pistes ont été créées au début des années 2000
afin de pouvoir courir à longueur d'année et quelles que soient les
conditions atmosphériques. Trois hippodromes sont dotés de ces pistes tous
temps : Deauville, Pau et Cagnes-sur-Mer. Le matériau est un mélange
huileux de sable et de fibres synthétiques, sur lequel les chevaux peuvent
avoir des comportements plus ou moins différents.
- Il
existe de véritables spécialistes de ce genre de pistes, notamment des
chevaux ayant des ascendances américaines où la majorité des épreuves se
dispute sur le dirt, là aussi une surface synthétique. D'où l'importance
de consulter les statistiques concernant les réussites des chevaux sur la
PSF.
- Ligne
droite. Certaines courses se disputent en ligne droite, en particulier sur
les hippodromes de Chantilly, Maisons-Laffitte et Deauville. Des chevaux
ont une véritable aptitude à ces parcours rectiligne et d'autres, à
l'inverse, une véritable aversion. Là encore, il faut en tenir compte au
moment d'établir ses jeux.
Questions de handicaps, de cotes
- Le
parieur ne peut juger des capacités d'un cheval que sur ce qu'il voit,
l'après-midi en course. Dès lors, il lui est impossible de situer la
véritable valeur d'un cheval lors de ses premières sorties. Pour les mêmes
raisons, les handicapeurs se refusent de donner une valeur cotée à un
cheval s'il n'a pas couru au moins à trois reprises.
- Un
cheval de handicap évolue dans un cycle, fait de hauts et de bas. Dans une
zone de valeur donnée, il va se montrer compétitif et au dessus de
celle-ci, il ne l'est plus. C'est cette fourchette de valeur qu'il faut
bien appréhender. Les chevaux sont essentiellement pénalisés, en matière
de poids, sur les victoires, selon le montant de la course gagnée et la
manière dont elle a été remportée. La surcharge peut varier d'une livre à
4 kilos, en général, voire plus. Quand un cheval est arrivé à son niveau
d'incompétence, c'est à dire à une valeur qui ne lui permet plus d'être
compétitif dans les handicaps, le principe va être de le faire « baisser
». Pour y parvenir, le cheval va alors courir sans grandes ambitions,
parfois sur des distances, terrains ou tactiques de courses inappropriés,
avec différents jockeys, à une période de l'année où il n'est guère
compétitif, etc... Toutes les méthodes sont utilisées pour tenter de
revenir, au plus vite, dans la bonne fourchette...
- Les
courses à handicap restent des courses particulières. Certains chevaux
généreux qui donnent toujours le meilleur d'eux-mêmes y font en général de
courtes carrières car ils ne savent pas doser leurs efforts. A l'opposé,
d'autres compétiteurs sont capables d'accomplir plusieurs bonnes saisons
consécutives dans ce genre de courses, avec les hauts et les bas décrits
plus haut.
- Parfois,
dans un handicap, le jockey porte une livre -voire un kilo- de plus que ne
le prévoit la condition de course. C'est que l'entraîneur a préféré cette
solution pénalisante à l'alternative du changement de cavalier. C'est
plutôt un indice positif.
- Avec
l'évolution de la technologie (Equidia, Internet notamment), les turfistes
disposent de plus en plus d'informations de dernière minute sur les cotes
des concurrents. Les mises engagées, en jeux simples, se font
essentiellement dans les quinze minutes précédant la course. D'où
l'intérêt, au cours de cette période « sensible », de suivre les
évolutions de cote. Ces fluctuations retranscrivent ce qui se dit et se
sait sur l'hippodrome. Ces baisses de cote sont un excellent baromètre de
confiance ou de défiance. Mais là encore, il convient de savoir
interpréter ces évolutions et de les relativiser par rapport à l'étude du
« papier », pure et dure.
- Les
chevaux non-placés qui ont été l'objet de fortes prises sont en général à
suivre lors de leur(s) sortie(s) suivante(s), partant du principe qu'il
n'y a pas de fumée sans feu. Mais il ne faut pas, non plus, insister de
façon démesurée.
Questions d'œillères et de terrain
Cet artifice qui réduit le champ de vision du
compétiteur est utilisé en priorité chez les chevaux ayant tendance à se
relâcher ou à ne pas être assez « à leur travail ». Le port des œillères est
une indication sur le caractère du cheval. Ce harnachement peut s'avérer
décisif sur la performance finale. La première fois où cet artifice est
utilisé, c'est un peu quitte ou double. Certains chevaux, avec les œillères, se
montrent en effet trop tendus dans le parcours, respirent moins bien et se
retrouvent en conséquence sans ressources pour finir. Quand un cheval,
compétitif avec des œillères, en est soudainement démuni, il faut en tirer
également les conséquences qui s'imposent...
Il existe aussi des œillères australiennes qui, sans réduire le champ de vision
de manière aussi nette que des œillères classiques, incitent le cheval à être
plus concentré. Cet ustensile -ce sont en général des peaux de mouton mises de
part et d'autre de la tête- n'est pas l'objet d'une déclaration officielle.
Si les très bons chevaux s'adaptent en général à tous les types de terrain, il
en existe d'autres qui ont une véritable prédilection pour un type de sol. On
parle alors d'aptitude. Celle-ci va du terrain léger, au bon terrain, au
souple, voire au terrain lourd. Il va de soi qu'un cheval, à l'aptitude reconnue
au terrain lourd, n'a guère de chance de briller en plein été et inversement...
Questions d'entraînement
Les rubriques d'entraînement fournissent de
précieuses informations sur l'état de forme des compétiteurs. Dans une très
large majorité, les professionnels interviewés jouent la transparence et disent
ce qu'ils pensent, en toute bonne foi, sur l'état de forme de leurs protégés et
leurs chances. Ils peuvent, cependant, se tromper car il n'y a pas pire qu'un
cheval « pour vous faire prendre pour un imbécile », selon une expression
courante dans le milieu. Il existe aussi des entraîneurs qui sont
systématiquement optimistes et, à l'inverse, des pessimistes incorrigibles. A
chaque lecteur de faire les correctifs en conséquence...