Actualités Chrono

Infos PMU

Text + Text - Imprimer

Obstacle

Ce qu'il faut savoir

La condition de course 

  • l'hippodrome
  • la discipline (Haies, Steeple-Chase, Steeple-chase-cross-country)
  • la distance empruntée
  • la race (Pur Sang, Autre Que Pur Sang Anglais)
  • l'âge des chevaux invités à y participer
  • le sexe (mâles et/(ou) hongres, femelles
  • le niveau de valeur (parfois)

 

Les distances 

Haies 3 ans
2.500 mètres et 60 kilos minima et pas avant le 15 février

4 ans
2.800 mètres minima

Steeple- Chase

3 ans
3.000 mètres minima et pas avant le 2e dimanche de juillet

4 ans
3.400 mètres minima
Les poids minima sont de 63 kilos, sauf dans les handicaps (62 kilos) et les courses de Groupe (61 kilos)

 

Les catégories de course 

Il existe des réunions (ou courses) dites P.M.U et d'autres baptisées P.M.H. Les premières sont l'objet d'enjeux nationaux, pouvant être collectés dans tous les points ou réseaux PMU (minitel, téléphone, internet, télévision interactive). Sur les réunions PMH, on ne peut jouer que si l'on est présent sur l'hippodrome. 

Les courses ont une raison d'être sportive, l'objectif étant de sélectionner, dans un premier temps, les meilleurs éléments de chaque génération sur des distances type. Une fois cette sélection opérée par tranche d'âge, il convient ensuite de confronter les meilleurs éléments des différentes promotions, sur ces différentes distances.

 

De la base vers les sommets 

  • Course à conditions
  • Listed Race (allocations de 52.000 à 122.000 euros)
  • Groupe III (allocations de 130.000 euros mini)
    Il en existe 28 en France
  • Groupe II (allocations de 175.000 euros mini)
    Il en existe 11 en France
  • Groupe I (allocations de 250.000 à 800.000 euros)
    Il en existe 9 en France. On est alors au sommet de la pyramide.

 

Les autres courses 

Les réclamers
Dans ces épreuves, les chevaux sont mis aux enchères, après la course et au plus offrant, selon le principe de bulletins secrets déposés dans une urne. Chaque cheval porte un poids qui est fonction de sa mise à prix, fixée par son entourage.

Les handicaps
Le principe de ces épreuves est d'égaliser les chances des différents concurrents , en leur attribuant des poids différents, selon leurs performances passées et leur supposée qualité. Dans une écrasante majorité, les paris à la carte, tiercé/quarté+/quinté+, sont proposés dans les courses à handicaps.

Le poids porté par chaque cheval est la résultante de la valeur (estimée en kilos par le service des handicapeurs) à laquelle s'ajoute ou se retranche la référence de la course du jour. Pour qu'un cheval ait une valeur dans un handicap, il doit avoir couru au moins trois fois ou avoir déjà pris deux allocations. En obstacles, les références utilisées peuvent être positives ou négatives.

Exemple A
La valeur la plus basse de tous les chevaux engagés est de 68 kilos et la valeur la plus élevée de 78 kilos. S'il est appliqué une référence - 6, le poids minimal sera de 68 - 6 = 62 kilos, et le poids maximal de 78 - 6 = 72 kilos. Par contre, s'il est appliqué une référence de -8, le poids minimal passera à 60 kilos et le poids maximal à 70 kilos.

Exemple B
La valeur la plus basse de tous les chevaux engagés est de 52 kilos et la valeur la plus élevée de 62 kilos. S'il est appliqué une référence de +10, le poids minimal sera de 52 + 10 = 62 kilos et le poids maximum de 62 + 10 = 72 kilos. Si la référence est de +12, le poids mini est de 64 et le poids maxi passe à 74 kilos.

Ainsi un même cheval, de valeur 65, engagé dans deux handicaps dont la référence respective est de - 3 ou de + 5 portera dans le premier cas : 65 - 3 = 62 kilos. Dans le deuxième cas : 65 + 5 = 70 kilos. Le handicapeur choisit donc sa référence en fonction de la valeur des compétiteurs. Plus la référence est élevée, plus le lot des chevaux engagés est modeste. A l'inverse, plus elle est basse, voire négative, plus la course est relevée.

Double référence
Dans les handicaps ouverts aux chevaux de 4 ans et au-dessus, une double référence est appliquée pour tenir compte des écarts de poids pour âge. Le premier chiffre indique la référence des 4 ans et la seconde celle des 5 ans et plus. Le poids pour sexe n´intervient pas dans la référence car il est incorporé préalablement dans la valeur fixée par la commission des handicapeurs. Après une victoire dans un handicap, une pénalisation est systématiquement appliquée par le handicapeur, selon la facilité de la victoire et le montant de l'allocation gagnée. La pénalisation est, en général, de l'ordre de une à quatre livres dans un « petit » handicap et de deux kilos à quatre kilos dans un handicap quinté+ où les allocations sont, en moyenne, deux fois plus importantes.

Les courses à décharges
Ce sont des épreuves où certaines catégories de jockeys bénéficient de décharges, qui sont en général de 2 kilos, pour les jockeys ayant gagné moins de 35 courses.

 

Les préliminaires du Papier

 

  • Lire les conditions de course avec la plus grande attention. L'épreuve est-elle ouverte ou fermée ? Il y a t-il des décharges ? Est-ce un handicap ?
  • Consulter la liste des partants et leurs gains. En obstacles, ne sont comptabilisés que les sommes gagnées en victoires et places dans la spécialité de la course du jour (haies ou steeple). Un cheval peut avoir gagné beaucoup plus d'argent, si ses sommes ont été remportées dans l'autre discipline de l'obstacle ou en plat.
  • Consulter la liste des entraîneurs et les statistiques les concernant, pour appréhender leur réussite générale sur les douze derniers mois et leur forme récente.
  • Consulter la liste des jockeys et les statistiques les concernant, pour appréhender leur réussite générale sur les douze derniers mois et leur forme récente

 

Les Performances et les Lignes

 

  • Une performance s'apprécie par le classement du cheval, en tenant compte de la qualité de l'opposition, du commentaire réalisé par les journalistes de Tiercé Magazine et de la caractéristique de la course (valeur nominale, distance, hippodrome, nombre de partants, jockey, état du terrain, cote finale) ainsi que des distances à l'arrivée, voire du chrono de l'épreuve.
  • Il faut privilégier les performances réalisées dans la spécialité de la course du jour (haies ou steeple). Cela dit, un cheval de bonne valeur sur les haies est mieux à même de réussir en steeple que l'inverse (un bon cheval de steeple qui passe sur les haies).
  • Chaque hippodrome d'obstacle a ses propres spécificités. Privilégier les performances réalisées sur le champ de course du jour, notamment à Auteuil et Pau. e
  • Si plusieurs chevaux ont déjà couru ensemble, il convient d'analyser la fiabilité de la ligne en question. Les conditions de poids, de distance, de terrain, de jockey, d'expérience et d'hippodrome sont-elles les mêmes ?
  • La régularité d'un cheval est également à prendre en compte (voir résumé de carrière et de performances). Il ne faut jamais écarter un sujet sur la « montante », qui améliore son classement d'une sortie sur l'autre.
  • Regarder si le cheval monte ou descend de catégorie (voir le nominal de l'épreuve).
  • S'il y a beaucoup de partants dans la course, essayez de repérer les chevaux qui ont déjà réussi dans des lots fournis.
  • Dans les handicaps, privilégiez les chevaux soit déjà expérimentés (et ayant fait leurs preuves), soit les débutants (car ils peuvent être pris à un poids inférieur à leur valeur réelle).
  • On trouve peu de mâles au départ de courses d'obstacle mais surtout des hongres. Le franchissement des obstacles pose en effet souvent des problèmes aux chevaux entiers. A la sortie d'une opération de la castration, beaucoup de sujets ont besoin de quelques courses pour trouver leurs marques.
  • Un cheval restant sur une victoire dans un handicap peut toujours étonner la fois suivante, toujours dans un handicap ; et ce malgré la surcharge dont il a été l'objet
  • Repérez les chevaux qui sont partis favoris lors de leurs deux dernières sorties.
  • Pour les courses à conditions, consulter les valeurs officielles des chevaux données par les handicapeurs, en tenant compte des dates auxquelles elles ont été arrêtées (pour juger de leur fiabilité).
  • Regarder l'intervalle temps écoulé entre la dernière course et la course du jour.
  • Dans les courses à réclamer, à chaque fois qu'un cheval est proposé à un prix d'adjudication en baisse, se méfier (il descend de catégorie).

 

Les compléments d'analyse

 

  • Les origines. Elles jouent un rôle primordial dans les courses d'inédits ou de jeunes chevaux. En obstacles, c'est un plus indiscutable que de connaître la généalogie des compétiteurs car il y a vraiment des « souches » sélectionnées pour cette discipline. La connaissance des aptitudes des chevaux au terrain, souvent lourd à Auteuil car on y court en début et fin d'année, est également un « plus ». A défaut d'avoir cette culture, faire confiance aux pronostiqueurs.
  • Les hommes. Le dressage des chevaux est fondamental en obstacles. Il existe de véritables spécialistes dont il faut suivre les pensionnaires en priorité. Chez les jockeys, c'est la même chose, surtout sur des hippodromes aussi particuliers qu'Auteuil où l'expérience des pilotes joue un grand rôle.
  • Les changements intervenus : œillères ou non, jockey, distance, entraîneur. La forme saisonnière.
  • A gains égaux, privilégier les chevaux les plus jeunes si la course regroupe plusieurs générations.
  • Les chevaux d'obstacle ont souvent droit à des périodes de « vacances », en cours d'année, pour passer d'un meeting à un autre. Ils peuvent être plus ou moins affutés quand ils font leur rentrée, selon les écuries auxquelles ils appartiennent. Pour qu'ils soient compétitifs d'emblée sur les obstacles, il arrive souvent qu'ils effectuent une rentrée en plat.

 

Questions de Handicaps, de Cotes

 

  • Le parieur ne peut juger des capacités d'un cheval que sur ce qu'il voit, l'après-midi en course. Dès lors, il lui est impossible de situer la véritable valeur d'un cheval lors de ses premières sorties. Pour les mêmes raisons, les handicapeurs se refusent de donner une valeur cotée à un cheval s'il n'a pas couru au moins à trois reprises ou remporté deux allocations.
  • Un cheval de handicap évolue dans un cycle, fait de hauts et de bas. Dans une zone de valeur donnée, il va se montrer compétitif et au dessus de celle-ci, il ne l'est plus. C'est cette fourchette de valeur qu'il faut bien appréhender. Les chevaux d'obstacle sont pénalisés sur les victoires mais aussi fréquemment sur les places. La surcharge peut varier de une livre à 4 kilos, en général, voire plus. Quand un cheval est arrivé à une valeur élevée, deux scénarios sont possibles. Ou bien il est capable de réussir dans les listed, voire les Groupe. Ou bien, il n'est pas de ce niveau et son entourage va s'employer à le faire « baisser » de poids. Pour y parvenir, le cheval va alors courir sans grandes ambitions, parfois sur des distances, des hippodromes ou des terrains inappropriés, avec différents jockeys, à une période de l'année où il n'est guère compétitif, etc...
  • Parfois, dans un handicap, le jockey porte une livre -voire un kilo- de plus que ne le prévoit la condition de course. C'est que l'entraîneur a préféré cette solution pénalisante à l'alternative du changement de cavalier. C'est plutôt un indice positif.
  • Avec l'évolution de la technologie (Equidia, Internet notamment), les turfistes disposent de plus en plus d'informations de dernière minute sur les cotes des concurrents. Les mises engagées, en jeux simples, se font essentiellement dans les quinze minutes précédant la course. D'où l'intérêt, au cours de cette période « sensible », de suivre les évolutions de cote. Ces fluctuations retranscrivent ce qui se dit et se sait sur l'hippodrome. Ces baisses de cote sont un excellent baromètre de confiance ou de défiance. Mais là encore, il convient de savoir interpréter ces évolutions et de les relativiser par rapport à l'étude du « papier », pure et dure.
  • Les chevaux non-placés qui ont été l'objet de fortes prises sont en général à suivre lors de leur(s) sortie(s) suivante(s), partant du principe qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Mais il ne faut pas, non plus, insister de façon démesurée.

 

Questions d'œillères et de terrain

 

Cet artifice qui réduit le champ de vision du compétiteur est utilisé en priorité chez les chevaux ayant tendance à se relâcher ou à ne pas être assez « à leur travail ». Le port des œillères est une indication sur le caractère du cheval. Ce harnachement peut s'avérer décisif sur la performance finale. La première fois où cet artifice est utilisé, c'est un peu quitte ou double. Certains chevaux, avec les œillères, se montrent en effet trop tendus dans le parcours, respirent moins bien et se retrouvent en conséquence sans ressources pour finir. 

Quand un cheval, compétitif avec des œillères, en est soudainement démuni, il faut en tirer également les conséquences qui s'imposent... Si les champions s'adaptent en général à tous les types de terrain, les spécialistes des terrains souples, voire lourds, sont privilégiés en obstacles où l'on court en priorité en début et fin de saison. Les origines jouent donc un rôle important car cette aptitude au terrain se transmet.

 

Questions d'entraînement

 

Les rubriques d'entraînement fournissent de précieuses informations sur l'état de forme des compétiteurs. Dans une très large majorité, les professionnels interviewés jouent la transparence et disent ce qu'ils pensent, en toute bonne foi, sur l'état de forme de leurs protégés et leurs chances. Ils peuvent, cependant, se tromper car il n'y a pas pire qu'un cheval « pour vous faire prendre pour un imbécile », selon une expression courante dans le milieu. Il existe aussi des entraîneurs qui sont systématiquement optimistes et, à l'inverse, des pessimistes incorrigibles. A chaque lecteur de faire les correctifs en conséquence...

 

Les réunions
> Du jour
> D'hier
> De demain
Mon espace
> Tableau de bord
Inscription
> S'inscrire
> S'abonner
Trouver votre journal
> trouverlapresse.com
Nouveau jeu
> Découvrez le Groupé Gagnant