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Infos PMU

Les cotes en direct

Dernière mise à jour : 19 Avril 2024 - 12h02

A la hausse

  • 16/1 (+3.00)R3C8 - Franceville
  • 20/1 (+3.00)R5C4 - Floris van Egmont

A la baisse

  • 15/1 (-6.00)R4C2 - Moro
  • 18/1 (-6.00)R1C2 - Galiléo Bello
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Trot

Bon à Savoir

L'analyse des cotes 

Les évolutions de cote apportent des enseignements précieux, surtout dans les minutes précédant la course. Les différences entre les cotes du matin et celles du direct sont, en revanche, de moins en moins significatives car les mises effectuées en jeux simples, le matin, deviennent anecdotiques, excepté pour la course du quinté.

  • Il vous faut ensuite apprécier la cote de votre cheval selon sa position dans les pronostics de la presse et de Tiercé Magazine, en particulier. Plus un cheval est à belle cote, plus vous avez intérêt à investir, afin de faire la différence en réalisant un bénéfice conséquent, à condition d'avoir fait la bonne expertise.
  • Il n'est pas donné à tout le monde d'être un « matelassier », à savoir miser de grosses sommes gagnantes ou placées sur des trotteurs qui partent à 1,1 ou 1,2.
  • Ne rayez pas systématiquement le favori, comme beaucoup font, surtout s'il est solide. Au contraire, essayez de vous appuyer sur lui et de trouver une deuxième bonne base de jeu, plus spéculative.
  • N'hésitez pas à jouer au Multi, surtout si vous pensez disposer de deux bonnes bases dans la course. Faites alors un Multi en quatre chevaux, en champ réduit ou complet à partir de vos deux préférés. Cela coûte assez cher, mais l'investissement peut s'avérer très rémunérateur.

 

Pêle-mêle 

Jouez plus au « monté », car il y a moins de gènes dans le peloton qu'à l'attelage, le déroulement des épreuves ainsi que les arrivées étant dès lors plus réguliers.
Evitez de jouer sur toutes les courses, car c'est la meilleure manière de vous ruiner rapidement. Variez vos mises en fonction de vos certitudes. 
Remettez vous en cause constamment, car si vous commencez à gagner, vous pouvez être vite atteint par «l' ivresse des cimes» et rapidement tout reperdre en baissant la garde.
Soyez plutôt calculateur que flambeur. Enfin, si au terme d'une période plus moins longue d'apprentissage, vous perdez régulièrement, n'insistez pas. Vous ne serez jamais un bon turfiste et votre passion risque de vous coûter très cher.
En résumé, les courses, c'est l'école de la vie.

 

Engagement

Qu'est ce qu'un bon engagement ? 

Au trot, il est impératif de lire les conditions de courses. Elles stipulent l'âge et le sexe des concurrents appelés à en découdre, le plafond des gains de la course et celui du recul s'il y a un rendement de distance.
Par principe, un bon engagement correspond à une course qui tombe à « pic » dans le programme du cheval. Le concurrent répond alors parfaitement aux conditions de course, étant soit à la limite de l'engagement, soit parfaitement engagé au premier poteau. Un bon engagement stipule aussi que le cheval a déjà fait ses preuves sur l'hippodrome, la distance et la discipline du jour.

 

Le livre des engagements 

Certains concurrents, mal engagés, peuvent disposer en effet de meilleures courses par la suite. Connaître les engagements des courses au trot, notamment durant le meeting d'hiver, s'avère dont très précieux. On peut consulter ces informations sur le site internet du Cheval Français, www.cheval-francais.com

 

En retard de gains 

Cette expression est courante, dans le trot, pour évoquer un cheval qui n'a pas les gains en rapport à sa qualité. Ne tenez pas compte de leurs engagements pour vous faire une opinion.

 

A gains égaux 

Dans une course intergénérations, il faut privilégier dans une fourchette de gains équivalente, les chevaux les plus jeunes ou ceux ayant le moins couru, à condition que les promotions concernées soient de la même valeur.

 

Du monté à l'attelé 

S'il existe des spécialistes des deux disciplines, certains chevaux alternent avec bonheur les deux spécialités. Un bon conseil : toujours se méfier d'un cheval venant de bien courir sous la selle et qui revient à l'attelé, ou le contraire.

 

Chronos

Les réductions kilométriques 

En schématisant, le meilleur cheval d'une course ne serait-il pas, tout simplement , le détenteur du meilleur chrono ?
Si les réductions kilométriques sont précieuses pour mieux cerner le potentiel d'un trotteur, il faut connaître les conditions dans lesquelles ce record a été réalisé.

 

L'effet piste 

Les pistes de certains hippodromes sont très rapides, comme Vincennes, Meslay-du-Maine,  Mauquenchy, Caen. Avec sa longue montée et son revêtement abrasif, Vincennes est, à l'inverse, une piste réputée assez lente. Enghien est dans le même cas.

 

L'effet distance 

C'est une Lapalissade : il est plus facile de courir vite sur une courte distance que sur un long parcours. Il faut toujours regarder sur quelle distance a été réalisé le meilleur chrono d'un cheval.

 

L'effet autostart 

Avec le départ à l'autostart (lancé), la réduction kilométrique est améliorée, en moyenne, d'une seconde au moins par rapport à un départ volté.

 

L'effet rendement de distance 

Lorsqu'un trotteur doit rendre vingt-cinq mètres, il faut qu'il soit plus rapide d'environ huit dixièmes au kilomètre sur 2.175 mètres et de sept dixièmes sur 2.700 mètres par rapport aux concurrents du premier poteau.

 

Les temps de passage 

Il est toujours intéressant d'analyser une réduction kilométrique en s'intéressant aux  temps partiels de la course. Pour les hippodromes de Vincennes et d'Enghien, un spécialiste donne ces précieuses indications. Mais il ne faut pas les prendre, non plus, au pied de la lettre. De très nombreux trotteurs peuvent finir vite, si la course s'est déroulée jusque là à un train de sénateur...
De la même manière, lorsqu'une épreuve est divisée en deux, ce n'est pas parce que les trotteurs du groupe B ont été plus vite qu'ils sont meilleurs. Tout dépend du déroulement de la course. Fiez-vous plutôt à l'action des chevaux pour établir des comparaisons judicieuses.

 

Vient d'améliorer son chrono 

Pour chaque course PMU, est publié un tableau récapitulatif des « Temps record » des concurrents, du plus rapide au plus lent, en rappelant la date, le lieu, le temps et la distance sur laquelle ce chrono a été réalisé.
Quand un cheval vient de battre son record récemment, qui plus est sur l'hippodrome et la distance de la course du jour, c'est une indication précieuse sur la (bonne) forme actuelle du cheval.

 

Déferrés

Fers ou sans fers : une influence capitale 

L'entraîneur est maintenant contraint, au moment de la déclaration des partants, de dire s'il a l'intention de déferrer son pensionnaire. Une véritable révolution, qui a considérablement aidé les journalistes ou parieurs à affiner leurs pronostics ou leurs jeux.

En effet, les trotteurs, dans une écrasante majorité, sont bien meilleurs pieds nus et nettement moins performants quand ils évoluent avec des fers. Il faut donc impérativement tenir compte de ce paramètre, lorsque vous étudiez les performances et jouer, si possible, seulement au moment où avez connaissance de la décision définitive de l'entraîneur. Celle-ci est connue quelques minutes, avant la course, grâce à Equidia qui annonce les changements éventuels, par rapport au programme officiel ou celui publié dans Tiercé Magazine.

En terme de réduction kilométrique, on estime qu'un cheval déferré est meilleur d'une seconde ou plus quand il court pieds nus.
Dans les quintés et les grandes épreuves notamment, un grand nombre de participants est annoncé déferré des quatre pieds. Le problème reste donc entier !

 

Autostart

Les places à l'autostart : bons et mauvais numéros 

Les plus riches à l'avant
Ces départs lancés, derrière les ailes d'une voiture, permettent d'enregistrer les meilleures réductions kilométriques. Les places jouent un rôle très important, pour une raison déjà bien simple : le règlement français stipule que ce sont les chevaux les plus riches qui s'élancent en première ligne et les autres, sur un second rideau. Par ligne de départ, on procède ensuite par tirage au sort.

De 3 à 6 : la bonne pioche
À Vincennes, ils sont neuf par ligne et ces épreuves avec AS se disputent sur 2.100 mètres. Les places 1 et 2 sont souvent un handicap pour les trotteurs ne sachant pas très bien démarrer vite, car ils se font envelopper et doivent subir les événements. Les places 3, et surtout 4, 5 et 6 sont les meilleures. Les places 7, 8 et 9 sont difficiles à négocier, sauf pour les sujets délicats, qui auront plus facilement la possibilité d'assurer leur départ ou les sujets très rapides, capables de prendre une meilleure place, rapidement.

Les places en deuxième ligne 10 et 11 sont souvent rédhibitoires, surtout si les deux concurrents ayant hérité des places 1 et 2 sont de piètres débouleurs. Les places 17 et 18 ne sont pas très avantageuses.

Sur certains hippodromes, ils ne sont que sept ou huit par ligne et les petits numéros comme les gros numéros derrière l'autostart ont parfois moins de conséquences.

 

Jumelles

Regarder les courses à la jumelle  

L'impression visuelle étant l'un des éléments fondamentaux sur lesquels fonder son jugement, les jumelles sont l'accessoire premier et indispensable de tout bon turfiste. Elles apportent des informations précieuses sur le déroulement de la course et le comportement des différents participants.

Elles sont toutes aussi précieuses lors de l'avant-course car, au trot, on peut apprécier l'état de forme des concurrents sur la piste, lors des heats d'échauffement et les minutes qui précèdent le départ.

Les jumelles permettent de voir plus de choses sur la piste qu'à la télévision où, cadrage oblige, se succèdent des plans larges et puis des plans serrés. On peut balayer le peloton de la tête à l'arrière, suivre la progression d'un cheval, mieux apprécier les allures et la vitesse des compétiteurs, identifier les gènes. La « vidéo » permettra ensuite de confirmer ou de relativiser ses impressions visuelles.

 

Le heat 

Cette séance d'échauffement a lieu, en général, une heure ou deux avant la course. Parfois, les chevaux sortent deux fois en piste (à chaque fois à une heure d'intervalle environ). Le premier heat s'effectue la plupart du temps, en général, à une faible allure. Le second est, en revanche, plus rapide. On peut apprécier lors de ces essais la souplesse du cheval, la qualité de ses allures et sa sagesse, surtout quand son driver lui demande d'aller à fond (sur cent à deux cents mètres).

Si un trotteur se montre fautif au canter, ce n'est pas trop grave. Par contre s'il manque de souplesse, on pourra faire l'impasse sur ses chances, surtout si sa cote est basse.

 

Les six dernières minutes 

A Vincennes et Enghien, notamment, le public est informé du compte à rebours concernant le départ. Ces derniers moments sont précieux pour suivre l'évolution des chevaux qui, le plus souvent, font des essais de départ. On peut alors apprécier leur vélocité et capacité à s'élancer « sur la bonne jambe », voire leur difficulté à rester au trot. Beaucoup de parieurs attendent ces derniers instants pour conforter leurs opinions et procéder à leurs derniers jeux.

 

Relativiser certains résultats 

Ainsi, lorsqu'un concurrent qui a l'habitude de courir caché a été contraint de faire son effort nez au vent trop tôt dans le parcours, il faudra évidemment relativiser son éventuel échec, surtout s'il a poursuivi son action presque jusqu'au bout. De même un trotteur obligé de faire le parcours à coté de l'animateur (la place du «mort») ne doit surtout pas être condamné hâtivement, a fortiori si l'animateur était un sujet de qualité.

 

Les bonnes excuses 

Evidemment, un concurrent qui s'est imposé après avoir été contraint aux extérieurs, nez au vent, a réalisé une meilleure valeur que s'il a eu une course cachée, surtout s'il a fini la course avec des réserves. Il convient de minimiser la bonne performance d'un trotteur ayant bénéficié d'un parcours sur mesure dans le sillage de l'animateur, et ayant trouvé le passage au moment opportun. Signalons d'ailleurs que courir à l'extérieur mais dans le sillage d'un adversaire, n'est pas pénalisant.

 

Revisionner, chez soi, cassettes ou DVD 

Voir et revoir les dernières courses des chevaux sur son magnétoscope ou lecteur de DVD apporte un « plus ». Aux informations publiées par Tiercé Magazine et aux avis des journalistes spécialisés, vous allez ajouter votre propre opinion et vous exercer l'œil. Plus on regarde de courses, à la jumelle comme sur grand écran, plus on progresse dans sa vision d'ensemble et sa capacité d'analyse. On mémorise de nombreuses informations sur les chevaux et on se familiarise avec les tactiques de course.

 

Lignes

Faire le papier en étudiant les performances 

Faire le papier consiste à étudier les performances passées des chevaux. Dans Tiercé Magazine, ces performances sont presque toutes accompagnées d'un commentaire concernant le comportement du cheval dans la course. Trois à quatre performances sont publiées par cheval, dont les deux ou trois dernières. Dans le cahier central dédié au Quinté +, le nombre de « perfs » proposées par cheval est plus important. Il s'agit des performances les plus récentes, ou alors de performances plus anciennes, mais représentatives du potentiel du cheval. Rechechez notamment les meilleures courses du cheval sur le parcours du jour. Sur le site internet www.tierce-magazine.com, l'intégralité des résultats de tous les chevaux peut être consultée.

 

Lire entre les... lignes 

Les lignes directes sont les courses où les adversaires du jour se sont déjà affrontés. Pour chaque course, le site www.tierce-magazine.com donne la possibilité de consulter l'historique des confrontations entre tous les chevaux. Ces lignes ont d'autant plus de valeur si elles se sont déroulées récemment.

Les lignes indirectes font référence aux courses où les chevaux de la course étudiée ont affronté un ou plusieurs adversaires communs. Par regroupements successifs, on peut ainsi ébaucher un classement entre eux. Plus les lignes se recoupent entre elles, plus elles sont fiables, évidemment.

Cette étude peut paraître fastidieuse mais plus vous pratiquerez, et plus vous arriverez à hiérarchiser les valeurs des chevaux et à connaître leurs caractéristiques (meilleur à gauche, débouleur, etc...). En l'absence de lignes, il faudra évidemment apprécier pour chaque cheval la valeur des concurrents qui les ont précédés ou devancés lors de leurs courses antérieures.

 

Pedigrees

Tels pères et mères, tels produits... 

La connaissance des origines est un plus indéniable, en particulier dans les épreuves pour jeunes chevaux. Il existe des étalons très améliorateurs et d'autres qui le sont moins. Certaines juments se sont déjà signalées par la qualité de leur production, des croisements de sang ont fait leurs preuves. L'expert en origines et mariages pourra ainsi, parfois, faire la différence. Les critères qui suivent  (précocité, longévité, vitesse, tenue) s'héritent, en partie, de même que le caractère.

 

Les précoces 

Ce sont des sujets qui se caractérisent par leur aptitude à fournir leur meilleure valeur, très jeunes. Ils ne progressent pas (ou peu) en vieillissant.

 

Les tardifs 

On parle de trotteurs qui débutent souvent au printemps des 3 ans. Ils vont s'améliorer au fil des années, atteignant la plénitude de leurs moyens à 7 ou 8 ans. Au trot, un cheval peut courir en France jusqu'à l'âge de 10 ans. Cela dit, un cheval ayant couru dès l'âge de 2 ans peut être tardif.

 

Les sujets de vitesse 

Ils brillent sur de courtes distances (2.400 mètres et moins). Ils préfèrent en général les pistes plates (la petite piste plutôt que la grande piste de Vincennes).

 

Les sujets de tenue 

Ils sont à l'aise avant tout  sur des parcours de tenue (2600 mètres et au delà), et aiment en particulier la grande piste de Vincennes.

 

Les allures 

La juste appréciation des allures, surtout dans les courses pour trotteurs de 2, 3 et 4 ans, reste déterminante.

 

Hommes

Le facteur humain 

Quand vous faites le papier, il faut énormément tenir compte de toutes les personnes qui constituent son environnement : drivers, jockeys ou entraîneurs.

 

Côté pilote 

Il y a des différences importantes de niveau entre les « pilotes ». Ainsi, un crack driver ou crack-jockey menant un trotteur de qualité moyenne est capable d'en tirer la quintessence et l'amener à l'arrivée. Par ailleurs, si un entourage fait appel à un driver ou un jockey de renom, c'est très bon signe. Plus un cheval est associé à un driver ou jockey de valeur, plus il a une chance de prendre une part active à l'arrivée, surtout s'il possède de la qualité.

 

Côté entraîneur 

Tenez compte de leur réussite et de la façon dont ils exploitent leurs pensionnaires. Certains professionnels sont des spécialistes des jeunes chevaux, d'autres des trotteurs d'âge. Il y a ceux qui n'ont pas leur pareil pour atteindre un objectif visé, qui sont des spécialistes des trotteurs «montés», qui savent affuter leurs pensionnaires pour qu'ils courent leur meilleure valeur d'emblée, qui déclassent leurs chevaux systématiquement, qui préparent le meeting d'hiver, etc...

 

Entre doute et confiance 

Les forces et faiblesses des acteurs évoluent au fil des années. Certains drivers, jockeys ou entraîneurs s'améliorent, d'autres régressent et il faut vite apprendre à cerner les nouveaux venus dans la profession. Il est très intéressant de pouvoir repérer (et jouer) des professionnels encore méconnus qui sont en phase ascendante et, dès lors, en pleine confiance. A l'inverse, un entraîneur ou un driver en méforme doute et voit son efficacité diminuer.

 

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